Lettre
d'une Musulmane
Préparation de Beijing+10
**Les ONG de femmes africaines se réunissent
dix ans après la Conférence de Beijing. Lire
le communiqué
Pour en savoir
plus : http://www.famafrique.org
**Commission
économique pour l'Afrique (Nations unies)
Réunion d’évaluation décennale de la mise
en oeuvre de la Plate-forme de
Beijing (Beijing +10) en Afrique du nord. Lire
le rapport final
Dans
le cadre de la formation de ses membres, L'AFM a délégué 2 membres pour une
formation en France dans le cadre d'un partenariat avec NECFA (Nouveaux Échanges
Culturels Franco-Algériens). La formation s'est déroulée à Paris du 31 janvier
au 15 février 2001 et a porté sur l'initiation des membres à la réalisation
d'un bulletin d'information associatif. Selon nos deux participantes la formation
s'est déroulée dans de bonnes conditions. La démonstration de leur performance
est attendue pour le bulletin d'information de l'AFM prévue pour le 8 mars
2002.
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La Marche des
femmes de l'An 2000
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En
1998, elles étaient 140 femmes représentant 65 pays à prendre part à la première
rencontre de Montréal les 16-17-18 octobre 1998, concrétisant ainsi l'idée
de la Marche. Les débats ont été parfois houleux vu la diversité des participantes
et les disparités qui marquent leurs expériences, notamment entre les femmes
du Nord et celles du Sud. Les revendications vont des droits élémentaires
comme se nourrir, se soigner, s'éduquer pour les femmes du Sud, à la valorisation
et l'actualisation de soi avec son corollaire, la liberté sexuelle, le droit
des lesbiennes, entre autres, pour les femmes du Nord. La difficulté venait
essentiellement du fait que ces deux dernières revendications représentent
des tabous sans concession dans la majorité des pays du Sud, en particulier
musulmans. Mais l'impératif d'une lutte solidaire pour un changement global
des conditions de vie des femmes a rapproché les points de vue et poussé de
l'avant le projet de la Marche.
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La démonstration
de New York
|
En
l'an 2000, elles étaient des millions à s'activer autour du, et ce à
travers 161 pays. La Marche mondiales des femmes a connu une mobilisation
sans précédent de la gent féminine à travers le
monde. Leurs revendication principales sont :
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1) lutter contre la pauvreté
et pour le partage des richesses
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2) lutter contre la violence faite
aux femmes et pour le respect de leur intégrité physique
et mentale
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Par-delà
sa spécificité, le mouvement se revendique de l'ensemble des mouvements sociaux,
syndicats, groupes, associations et autres ONG qui luttent contre la mondialisation
néo-libérale actuelle et qui proposent des alternatives par la création d'un
réseau de solidarité planétaire.
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La discrimination
par les chiffres
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Partant
des statistiques qui démontrent le dénuement des femmes dans le monde, notamment
celles provenant de la Banque mondiale qui précisent que 70 % des 4,5 milliards
de personnes, qui vivent avec moins de 2 $ par jour, sont des femmes et des
enfants. D'autres chiffres montrent que les filles et les femmes possèdent
moins de 1 % des richesses de la planète ; elles fournissent 70% des heures
travaillées et ne reçoivent que 10% des revenus. Par ailleurs, Les deux tiers
environ des 300 millions d'enfants n'ayant pas accès à l'éducation sont des
filles, tandis que sur près d'un milliard d'analphabètes dans le monde, il
y a 2/3 de femmes.
Suite...
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